L'essence de la vie et le fruit défendu
Histoire de continuer à vous faire marrer avec les histoire de feu ma Titine, voici ce que j'ai reçu hier au courrier de la part de l'assureur-même auprès de qui j'ai dû résillier l'assurance de ma pauvre Pouillylandmobile:
Mais comme je ne veux pas passer pour un petit Caliméro, il faut que je vous raconte...
J'errais sur le marché quai Bélu en rentrant de la banque (où mon compte est encore créditeur après paiment du loyer et achat du billet pour Angoulême, autant vous dire que c'est trop la fête!) et de la gare où j'ai pris un billet pour rejoindre Isabelle demain direction l'expo Hokusaï (même que j'aurai de quoi payer l'entrée, c'est trop la fête j'vous dis!), j'errais, donc, à la recherche de poires ou de nectarines à prix décent (genre 2€ le kilo maxi) lorsque je me fis apostropher par un vendeur en train de remballer qui me propose le reste de son cageot de cerises pour 2€.
Je fais non de la tête, redoutant de me voir refiler des fruits gâtés, mais il me dit d'en goûter une pendant qu'il range un autre cageot.
Je goûte et j'inspecte les fruits qui ont l'air mûrs mais pas abîmés.
Emballé, c'est pas pesé, zou, je rentre chez moi avec mon kilo de cerise à 2E.
Ouais, je sais, il voulait s'en débarrasser et j'aurais pu marchander 50cts, mais bon, que voulez-vous, j'ai pas le marchandage dans le sang.
Bon, du coup, comme j'ai pas les ingrédients pour faire un clafoutis, j'ai plus qu'à tenter de pas attrapper la chiasse à les manger d'ici demain... J'pense que j'vais tenter de les transporter dans un tupperware.
Isa, j'espère que t'aimes les cerises...